mardi 13 octobre 2015

4 outils pour créer une clé USB bootable avec un fichier ISO

4 outils pour créer une clé USB bootable avec un fichier ISO

ISO to USB
Le premier se nomme ISO to USB, il va vous permettre via une interface très simple de choisir votre fichier ISO, le lecteur de destination (il faut ici bien choisir sa clé USB). Vous devrez ensuite choisir le système de fichier (FAT 32 est recommandé par l’éditeur pour les installations de Windows), un petit libellé pour nommer cette clé USB et enfin une case à  cocher au cas où l’ISO à  “écrire” sur la clé USB devrait être bootable.
Il ne reste plus qu’à  cliquer sur le bouton RUN et le tour est joué. Attention toutefois à  bien prendre une clé USB vierge, car les données présentes sur celle-ci seront effacées lors de l’opération d’écriture.
L’éditeur de l’outil précise qu’il fonctionne avec Windows XP, Vista et 7, pratique non ?
Pour télécharger ISO to USB : http://www.isotousb.com/

WBI Creator
Le second se nomme WBI Creator (comprendre ici Windows Bootable Image Creator), il va vous permettre de créer une clé USB bootable avec un ISO de Windows XP, Vista ou 7.
Dans cet outil, il faut spécifier l’endroit où se trouve votre fichier ISO, choisir votre clé USB, puis quel est le système d’exploitation à  déployer puis enfin nommer la clé USB.
Vraiment tout simple.
Pour télécharger WBI Creator : http://www.01net.com/telecharger/windows/Utilitaire/systeme/fiches/115277.html.
UNetbootin
Le troisième UNetbootin se destine plutôt à  ceux qui souhaitent installer une distribution linux sans utiliser de lecteur de disque.
L’outil est très complet et multiplate-forme (Linux, Mac OS X, Windows).
Il vous propose une liste très complète de distributions que vous pouvez télécharger directement depuis l’outil (il est même possible de choisir la version de la distribution voir de lui passer des options). En voici quelques unes (liste non exhaustive) : Ubuntu, Debian, Linux Mint, openSUSE, ArchLinux, DSL, FreeBSD, Fedora, Gentoo, Backtrack, CentOS, Mandriva, et la liste est bien longue. Ce n’est pas tout, accrochez vous bien, vous pouvez aussi télécharger directement des outils : pour gérer vos partitions, réparer ou récupérer un Windows crashé, réinstaller le GRUB, récupérer un mot de passe Windows perdu, etc…

Vous pouvez aussi lui passer un fichier ISO qu’il mettra en place sur la clé USB pour vous.
Il ne reste plus qu’à  choisir dans la liste des périphériques votre clé USB et c’est partit !
Pour télécharger UNetbootin : http://unetbootin.sourceforge.net/
 Windows 7 USB/DVD Tool

Windows 7 USB/DVD Tool

Microsoft a publié cet outil lors de la sortie de Windows 7. Il va vous permettre de créer une clé USB bootable avec Windows 7 et ce depuis Windows XP ou +.

Comme pour les autres outils classiques, il faudra choisir le fichier ISO de Windows 7 puis la clé USB de destination  (de 4Go ou plus) pour créer une clé USB d’installation de Windows 7. L’outil requiert .NET Framework 2.0 ou plus.

Article proposé par #Alain_Web-creator :)

#The_Virtual_Academy , #informatique , #maintenance, #dépannage , #virtual_school_academy , #alain2choeur

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Qu'est ce que linux ?

Linux est le nom couramment donné à tout système d'exploitation libre fonctionnant avec le noyau Linux. C'est une implémentation libre du système UNIX respectant les spécifications POSIX. Ce système est né de la rencontre entre le mouvement du logiciel libre et le modèle de développement collaboratif et décentralisé via Internet. Son nom vient du créateur du noyau Linux, Linus Torvalds. La Free Software Foundation préfère utiliser le nom GNU/Linux, ce qui a conduit à une certaine controverse.
Les systèmes basés sur Linux sont majoritaires pour les super-ordinateurs et les smartphones. Sur les serveurs informatiques, le marché est partagé avec les autres Unix et Windows. Il est largement utilisé comme système embarqué dans les appareils électroniques : télévision, modem, GPS, etc. Il reste en revanche utilisé par une minorité des ordinateurs personnels de bureau, sa plate-forme d'origine, bien que cela tende à augmenter.
Le système avec toutes ses applications est distribué sous la forme de distributions Linux comme Slackware, Debian ou Red Hat Enterprise Linux.
 
#Team The virtual Academy

Qu'est-ce que Debian GNU/Linux ?

La philosophie et la méthodologie Debian combinées avec les outils GNU, le noyau Linux et certains logiciels libres importants, forment une distribution logicielle unique appelée Debian GNU/Linux. Cette distribution est faite d'un grand nombre de paquets logiciels. Chaque paquet de la distribution contient des exécutables, des scripts, de la documentation, des informations de configuration ; il possède un responsable dont la principale charge est de tenir le paquet à jour, de suivre les rapports de bogues et de rester en communication avec les auteurs amont du paquet. Grâce à notre très grande base d'utilisateurs et à notre système de suivi des bogues, les problèmes sont détectés et résolus très rapidement.
 
Le souci du détail nous permet de donner une distribution paramétrable, stable et de grande qualité. On peut facilement programmer le système d'installation pour qu'il installe aussi bien un simple pare-feu qu'un poste de travail scientifique ou un serveur réseau.
Debian est particulièrement appréciée des utilisateurs avertis pour son excellence technique et pour son souci constant des besoins et des attentes de la communauté Linux. Ainsi Debian a inventé beaucoup de fonctionnalités qui sont maintenant des standards sous Linux.
Par exemple, Debian fut la première distribution Linux à proposer un système de gestion des paquets qui facilitait l'installation et la suppression des logiciels. De même, ce fut la première distribution qu'on pouvait mettre à jour sans avoir besoin d'une réinstallation.
Debian continue d'animer le développement de Linux. Son modèle de développement est exemplaire de l'excellence du modèle Open source, jusque dans les tâches très complexes de construction et de maintenance d'un système d'exploitation complet.
La fonctionnalité qui distingue le plus Debian des autres distributions Linux est son système de gestion des paquets. Ces outils donnent à l'administrateur d'un système Debian un contrôle complet sur les paquets installés sur le système ; c'est, par exemple, la possibilité d'installer un seul paquet ou celle de mettre à jour l'ensemble du système. Certains paquets peuvent aussi être protégés contre une mise à jour. Vous pouvez même dire au système quels paquets vous avez compilés vous-mêmes et quelles dépendances ils nécessitent.
Pour protéger votre système contre les « chevaux de Troie » et les logiciels malveillants, Debian vérifie que les paquets proviennent de leur responsable Debian officiel. Ceux-ci prennent un grand soin à configurer les paquets d'une manière sûre. Si des problèmes de sécurité apparaissent dans les paquets livrés, des corrections sont en général rapidement disponibles. Grâce à la possibilité de mise à jour simple, offerte par Debian, vous pouvez récupérer sur Internet et installer automatiquement les corrections concernant la sécurité.

* Article proposé par #Alain_Web-creator

LE SAVAIS-TU? : Ubuntu est l’OS linux le plus utilisé au monde.

Ubuntu est l’OS linux le plus utilisé au monde, pourquoi ? 

Ubuntu est très présent

A l’image de la politique de Microsoft, Canonical s’efforce d’avoir de nombreux partenariats avec des grands constructeurs de système comme IBM ou Dell afin que sa distribution Linux soit présente sur des machines. Il existe aussi de plus petites structures comme System76 qui proposent exclusivement des PC sous cet environnement.
La stratégie de la diversification et d’une présence massive fait partie de la politique de Canonical.

Ubuntu, un suivi sur le long terme

L’une des forces d’Ubuntu est de bénéficie d’un soutien, pour certaines versions, sur le long terme. Là ou généralement la période est de deux ans, Canonical apporte 5 ans avec à la clé la publication de correctifs et de patchs.
Ce choix n’est pas sans conséquence car il faut de l’argent et des ressources pour le faire. Ces moyens sont loin d’être disponible pour d’autres projets open source.

Ubuntu – la stabilité avant tout

Un système d’exploitation est une application particulière puisqu’elle assure à elle seule l’exploitation d’un ordinateur. Sa stabilité fait partie des points essentiels à son succès. C’est justement l’un des atouts d’Ubuntu qui préfère exploiter d’anciens paquets que de prendre des risques pouvant occasionner des problèmes. L’évolution et les changements d’une version à l’autre en pâtissent mais la stabilité est mieux garantie
A cela s’ajoute la communauté qui grâce à son importance est source de beaucoup d’informations qui permettent de trouver rapidement des solutions en cas soucis.

Ubuntu – la facilité d’exploitation.

Ubuntu adopte l’environnement Unity qui n’est pas forcément le choix le plus populaire mais il se montre efficace et performant dans ses tâches. Il n’est pas compliqué à utiliser mais pour un utilisateur de Windows de long date. Les grands repères sont là.

Ubuntu – un calendrier précis

Enfin l’une des grandes forces de Canonical est de respecter un calendrier très précis. La communauté Ubuntu a droit à une nouvelle version de la distribution tous les six mois tandis qu’une version dite LTS (support à long terme) est publiée tous les deux ans. Il n’y a jamais de retards.
Ubuntu est l’une des distributions Linux les plus utilisées au monde. Elle n’est pas forcément la meilleure mais elle fait partie du monde de l’Open Source permettant d’avoir le choix. Il existe d’autres solutions comme Debian ou encore Fedora.
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Qu'est ce que la programmation ? - The Virtual Academy

Loin de donner à l'apprenant une définition standard, nous essayerons de faire une approche du terme :)
La programmation dans le domaine informatique est l'ensemble des activités qui permettent l'écriture des programmes informatiques. C'est une étape importante de la conception de logiciel et de matériel.
Pour écrire le résultat de cette activité, on utilise un langage de programmation, un code de communication permettant à un être humain de dialoguer avec une machine en lui soumettant des instructions et en analysant les données matérielles fournies par le système, généralement un ordinateur.


 


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Qu'est ce qu'un réseau informatique ?

Un réseau informatique est un ensemble d'équipements reliés entre eux pour échanger des informations. Par analogie avec un filet (un réseau est un « petit rets », c'est-à-dire un petit filet), on appelle nœud l'extrémité d'une connexion, qui peut être une intersection de plusieurs connexions ou équipements (un ordinateur, un routeur, un concentrateur, un commutateur).
Indépendamment de la technologie sous-jacente, on porte généralement une vue matricielle sur ce qu'est un réseau. De façon horizontale, un réseau est une strate de trois couches : les infrastructures, les fonctions de contrôle et de commande, les services rendus à l'utilisateur. De façon verticale, on utilise souvent un découpage géographique : réseau local, réseau d'accès et réseau d'interconnexion.


 


Avez-vous des questions ? Merci de bien vouloir laissez vos remarques ici en commentaires ou sur notre page facebook

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Qu’est ce que Android ?

Qu’est ce que Android en 10 réponses simples ?

1. Android est le logiciel qui fait tourner plus d’un téléphone ou tablette sur deux dans le monde.
2. Android est un logiciel de type système d’exploitation mobile comme « Windows » est un système d’exploitation sur PC.,Il fait tourner votre mobile. Il existe d’autres systèmes d’exploitation mobile concurrents comme iOS Apple, BlackBerry OS, Bada, Windows mobile…
3. Android est un système d’exploitation ouvert dont le code source est librement accessible (contrairement aux systèmes de Apple ou Microsoft) ce qui permet à n’importe quel fabricant de l’intégrer dans son système gratuitement. Ce modèle est opposé au modèle de Apple, et explique en grande partie la forte croissance que connait Android.
4. Android est basé sur Linux
5. Android tourne sur une grande variété de marques de téléphones et de tablettes différentes telles que Samsung, Motorola, Sony, Google Nexus, Acer, LG, Dell et bien plus encore (liste complète sur android.com) Cette diversité représente à la fois un avantage (diversité et choix pour le consommateur) et un inconvénient (problèmes de compatibilité des applications avec les différents modèles, en particulier les plus exotiques)
6. Android appartient à Google qui l’a racheté en 2005 à une start up du même nom
7. Android a pour mascotte et logo un robot vert nommé BUGDROID, un logo sous licence creative commons, c’est à dire réutilisable et modifiable.
8. Android connait la plus forte croissance actuelle sur le marché des OS mobiles et est en train de dépasser Apple en parts de marchés mondiales.Plusieurs centaines de milliers de périphériques Android se vendent chaque jour dans le monde (jusqu’à 1,5 Millions d’activation par jour selon Google)
9. Android a son propre marché d’applications nommé Google Play
10. Demain Android sera potentiellement embarqué dans une multitude d’appareils du quotidien tels que des télévisions, des voitures, des appareils photos, des consoles de jeux, les réfrigérateurs, votre maison… les perspectives sont infinies… tout dépend des choix des dirigeants et des comportements d’achat des consommateurs.


* Article proposé par : #Alain2choeur :)

#TheVirtual_Academy , #Alain_Webcreator , #Virtual_School

dimanche 11 octobre 2015

Maîtrisez l’art de la dissertation

Maîtrisez l’art de la dissertation

Pour dominer l’art de la dissertation, un secret : s’approprier la théorie et développer la pratique. Voici en 5 points, des conseils de méthode essentiels pour maîtriser l’art du sujet, de la problématique, de la concision, de l’ajout d’éléments omis et de la qualité de la langue...

 1. Le sujet : un cap à circonscrire


Au début est le sujet… Il est impératif de prendre 5 à 10 minutes pour lire précisément le sujet et en comprendre les tenants et aboutissants. Chaque terme de l’énoncé compte. Un sujet comme « les Français et le monde depuis 1914 » ne relève pas des mêmes enjeux que « les Français dans le monde depuis 1914 ».
Également, interrogez-vous sur l’intérêt du sujet : est-il lié à l’actualité récente, à un sujet de société ? Enfin, faites « parler » le sujet ; « questionnez »-le. Par exemple quelles sont les questions que « contient » le sujet et qui vous viennent à l’esprit ? Connaissez-vous des auteurs qui ont écrit dessus ? Quels sont les principaux courants de pensée ou arguments qui s’opposent sur ce sujet ?
Des sujets notionnels, ou « sujets secs » nécessitent, dès l’introduction, un effort de définition particulièrement soigné : les adverbes interrogatifs « qui ? », « quoi ? », « quand ? », « où ? », « pourquoi ? », « comment ? » vous aideront. Des sujets relationnels, reconnaissables à la conjonction « et » qui apparaît fréquemment dans leur énoncé, vous invitent à étudier la nature des liens qui unissent les notions en présence. Les sujets chronologiques, plus classiques en apparence, peuvent vous conduire à devoir fixer des bornes chronologiques dont le correcteur appréciera la pertinence.
Quel que soit le type de sujet, tout dans votre devoir doit y être directement rattaché. Il sera votre fil d’Ariane, le cap dont vous ne devez pas dévier.


2. La problématique : une bonne mise en perspective

L’élaboration de la problématique constitue l’étape cruciale du devoir. Une bonne dissertation est essentiellement la réponse argumentée à la problématique que vous aurez posée. La problématique peut aussi bien consister en une question fermée, qui n’appelle de réponses que « oui » ou « non », ou une question ouverte, qui se caractérise par un champ de réponses possibles plus étendu. Écartez d’emblée les fausses problématiques, qui se contentent de répéter l’énoncé, ainsi que les problématiques hors-sujet.
Dans l’introduction, la définition des termes du sujet pose les premiers jalons de la problématique. Pour vous aider, songez aux articulations logiques entre, d’une part, les notions posées par le sujet et, d’autre part, des éléments d’analyse ou de perspective historique relatifs aux grandes mutations économiques, sociales ou politiques concomitantes. En particulier celles intervenues depuis le commencement de la révolution industrielle : évolution de la démocratie, évolution du rôle de l’État dans la sphère économique et sociale, internationalisation des économies, transition démographique, révolution des transports, exode rural, déversement intersectoriel au sens d’Alfred Sauvy, « rationalisation » du monde au sens de Max Weber, etc.

3. La concision : allez à l’essentiel

La concision doit être une constante pour les candidats. Elle consiste à exprimer beaucoup… en utilisant peu de mots. L’équation « e=mc² » en est une excellente illustration. Pareillement, votre propos doit être dense, serré, ramassé. Visez la densité, ne délayez pas. Il vous faut chercher les termes, les expressions les plus appropriés pour traduire exactement l’idée ou le raisonnement que vous souhaitez formuler.
Pour vous préparer, lisez par exemple le Journal d’André Gide (« Bu du lait à cinq heures. »), les poèmes de Wislawa Szymborska (« Un poète lit ses poèmes à des aveugles. Il ne pensait pas que ce serait si difficile. Sa voix se trouble. Ses mains tremblent. » in « Les Aveugles »), ou encore les romans et nouvelles d’Ernest Hemingway, qui conseillait à un ami voulant écrire : « Ce qu’il faut, c’est écrire une seule phrase vraie. Écris la phrase la plus vraie que tu connaisses. ». Le style d’Hemingway est essentiellement factuel et composé de dialogues. Il use de très peu d’adjectifs et d’adverbes.

4. Savoir insérer des éléments omis

Que faire en cas de nécessité d’ajout au milieu d’un texte déjà écrit d’éléments omis ? Dans tous les cas, ne vous engagez pas dans un chantier « effaceur » sur plusieurs lignes, encore moins à base de blanc correcteur. S’il s’agit de quelques mots, indiquez-les proprement entre deux lignes, en précisant par un « V » où ces mots doivent s’intercaler.
S’il s’agit de deux à trois lignes et si vous avez suffisamment de place en bas de la page — soit parce que la marge est grande, soit parce que vous n’êtes pas encore arrivé en bas de la page —, tracez un trait horizontal à quatre centimètres au-dessus du bord de la feuille et écrivez dans l’espace ainsi dégagé en faisant dans le corps du texte un renvoi propre et lisible en bas de page par un astérisque.
S’il s’agit de deux à trois lignes et que vous n’avez pas suffisamment de place en bas de page ou vous êtes déjà passé à une autre page, ou si le passage à ajouter est trop long pour que la solution en bas de page soit correctement admissible, faites un renvoi clair vers un intercalaire ou un feuillet joint en annexe et intitulé Addendum sur lequel vous préciserez qu’il s’agit d’un complément à la page n. Par souci de compréhension, de clarté et de simplicité, vous écrirez uniquement ces éléments sur ce feuillet.

5. La qualité de la langue : l’art de gagner (ou ne pas perdre) des points

La maîtrise de la grammaire et de l’orthographe est une condition nécessaire mais non suffisante du succès : ce n’est pas parce que vous écrirez sans faute que vous serez reçu (hélas…). En revanche, il est acquis que vous ne le serez pas si vous souffrez de graves lacunes dans ce domaine. Deux ou trois fautes mineures tout au plus seront tolérées dans une copie ; au-delà vous serez sanctionné, indépendamment de la qualité intellectuelle de votre travail. Le fond n’a plus aucune importance lorsque la maîtrise de la langue n’est pas assurée.
Soignez également votre graphie. Aux concours, plusieurs points peuvent être retranchés à votre note en cas d’orthographe défaillante ou de graphie illisible. Il est fréquent que des correcteurs interrompent la lecture d’une copie qui comporterait un trop grand nombre de fautes d’orthographe. Pareille mésaventure, si elle devait vous arriver, vous garantirait une note extrêmement basse.
Aussi, il est impératif de consacrer 10 minutes à la relecture du devoir à la fin de l’épreuve, même s’il est possible de ne pas avoir très envie de relire le devoir que l’on vient d’écrire. Ces dix minutes doivent être « sanctuarisées » : vous pouvez jouer là jusqu’à deux ou trois points. Soyez attentif aux mots manquants ou mal écrits, aux fautes d’orthographe, à la ponctuation douteuse, aux accents approximatifs que certains correcteurs sanctionnent, estimant que le candidat a voulu dissimuler son ignorance du bon accent. N’employez un terme que si vous êtes certain de maîtriser son sens et de son orthographe ; si vous avez un doute, cherchez un synonyme.
Idéalement, procédez à deux lectures : une lecture pour vous attacher à l’expression écrite et au style de votre devoir, une lecture pour examiner le fond du propos. Une lecture supplémentaire n’est jamais un luxe. Comme un sculpteur, peaufinez.
Bon courage à tous !

* Par Nicolas Guerrero, avocat au barreau de Paris et auteur de Systèmes politiques et histoire des idées (Studyrama, 2012)
#TheVirtual_Academy , #Alain_Web-creator  #virtual_school_academy :)

Savoir argumenter ( Cours de management )

Vous aimez avoir le dernier mot ? Apprenez à argumenter vos propos ! Et puis, à l’écrit comme à l’oral, cela ne peut que payer.
À quoi ça sert ?
Combien de cheveux arrachés à l'idée de chercher une problématique et un plan ? L'exercice peut sembler artificiel et sacrément ennuyeux ! Il apprend pourtant à trouver des idées et à les mettre en ordre. Des réflexes non négligeables.Argumenter, c'est, en effet, une consigne d'épreuve que vous retrouverez dans toutes les épreuves, quelle que soit la matière. En philo, en histoire comme en sciences, le but du jeu, c'est de prouver que vous avez compris ce qu'on vous demande et de le démontrer.

Préparez votre argumentation

Argumenter dans un devoir, c'est comme débattre avec des potes d'un sujet qui vous tient à cœur : vous souhaitez convaincre, persuader votre interlocuteur de votre point de vue, de votre thèse. Dans la vie courante, vous ne manquez pas d'arguments. Dans vos copies, c'est une autre histoire... Pourtant ce n'est pas plus compliqué, il s'agit de montrer que vous avez compris, et faire adhérer votre prof à votre réflexion.
- En premier lieu, prenez bien le temps d'interroger votre sujet ou vos documents : qu'est-ce qu'il faut en retenir ? des chiffres, des faits, des idées, des théories, des formules ?
- Évaluez ces éléments, confrontez-les, commencez à faire les calculs s'il s'agit d'un devoir de mathématiques.
- Une fois que vous avez « pressé l'éponge » et que vous avez dégagé toutes les notions essentielles de vos documents ou de votre sujet, interrogez vos connaissances : les notions vues en cours, votre culture personnelle...
- Observez-vous des points communs entre vos connaissances et les éléments que vous allez étudier, ou relevez vous de grosses contradictions ?
- C'est le moment de choisir la thèse que vous allez soutenir, les réponses que vous avez envie de développer.
- Notez précisément sur votre brouillon les faits, les dates, les définitions de termes ou les idées qui vous viennent à l'esprit pour répondre à ces interrogations, les exemples ou les anecdotes personnelles qui peuvent vous servir d'exemple, ou les différentes théories que vous pourriez développer s'il s'agit d'un devoir de science.
- La confrontation entre vos connaissances et les éléments du sujet devrait vous aider à formuler vos arguments : chacun d'entre eux doit être appuyé sur des chiffres, des citations ou des faits pour être valide.
- N'oubliez pas d'être précis dès que vous citez un chiffre, un nom, ou une citation : quel est le titre du livre que vous citez, en quelle année a-t-il été édité ? Dans quel contexte cet homme politique ou ce philosophe a-t-il prononcé cette phrase ?
- Vous devez être capable d'expliquer le raisonnement qui vous a conduit à chacun de ces arguments : pourquoi affirmez vous cette idée ? Essayez de répondre aux questions essentielles « qui, où, quand, comment, pourquoi ? »
- Imaginez ce que le prof pourrait vous faire comme remarque sur la fiabilité de votre raisonnement : que lui répondriez-vous ?
- Cet exercice vous permettra de vérifier une dernière fois avant la rédaction la fiabilité de vos arguments : si vous ne vous sentez pas sûr de vous pour l'un d'eux, laissez-le tomber plutôt que risquer de vous faire allumer !


Construisez votre argumentation

Maintenant que vous avez la matière pour étayer votre argumentation, il faut hiérarchiser tous ces arguments. Vous devez donner au prof un fil conducteur pour qu'il comprenne le sens de votre raisonnement.

- La thèse que vous voulez défendre ne doit apparaître qu'à la fin du devoir : vous devez au préalable montrer au prof comment vous en êtes arrivé à cette réflexion.

- Avant d'exprimer le vôtre, il faut confronter plusieurs points de vues sur la thèse que vous développez.

- Définissez, en fonction du nombre de point de vue que vous voulez exposer (ceux qui vont dans votre sens, ceux qui réfutent votre thèse...), le nombre de parties que nécessite votre argumentation.

- Une partie doit être l'expression d'une seule idée directrice.

- Vous devez créer un paragraphe par argument développé : vous affirmez votre idée, vous l'illustrez, vous l'expliquez.

- Soignez les mots de liaison et d'articulation pour mettre en valeur la progression de vos arguments. La cohérence de leur enchaînement compte beaucoup pour votre prof et donc pour votre note !

- À la fin de chaque partie, pensez à rédiger une petite phrase de conclusion pour que votre prof ne perde pas le fil et qu'il sente rebondir votre réflexion d'une partie à l'autre.

Concluez

Vous devez ici tirer un bilan de votre réflexion et affirmer votre point de vue. Vous pouvez éventuellement élargir le champs de réflexion par une question ou une idée nouvelle.

- Prenez vraiment votre temps pour rédiger votre conclusion, l'idéal étant de pouvoir relire son devoir intégralement avant de la rédiger.

- Attention aux paralogismes ! kesako ? C'est une faute de raisonnement qui consiste à croire que ce qui est vrai d'une partie d'un tout est vrai du tout lui-même. En clair, si l'on considère qu'un pays est riche, cela ne veut pas dire que chacun de ses habitants le soit... lol ! :p

- Évitez de conclure sur une opinion ou un jugement de valeur : ni l'un ni l'autre ne sont des arguments, et c'est ce qui irrite le plus les profs !
 
#TheVirtual_Academy :)